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Commentaires à propos du tome 31

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Affaires en Francie

L'épée utilisée lors du sacre des rois de France, probablement depuis Philippe Auguste en 1179, de manière documentée depuis Philippe III le Hardi en 1271, s'appelait aussi Joyeuse, et l'on prétendait qu'il s'agissait de celle de Charlemagne. En fait, elle avait été fabriquée plus tardivement, à partir d'éléments d'époques diverses : - le pommeau date de la fin de l'époque carolingienne (Xème siècle) ; - les quillons en forme de dragons opposés composant la garde datent du XIIème siècle ; - la poignée date du XIIIème ou du XIVème siècle ; - la plaque du fourreau ornée de pierreries a été exécutée au XIIIème siècle Cette épée, conservée dans le trésor de Saint-Denis jusqu'en 1793, est alors entrée dans les collections du musée du Louvre. L'épée a de nouveau été utilisée pour le sacre de Napoléon en 1804, puis sous la Restauration. Pour son sacre en 1804, Napoléon a fait recouvrir le fourreau d'un velours vert brodé de feuilles de laurier d'or, et remplacer les fleurs de lys par des pierreries. Pour son sacre en 1825, Charles X a demandé à Jacques-Eberhard Bapst-Ménière, joaillier de la Couronne, de retirer du fourreau les particularismes napoléoniens, revenant ainsi à un velours fleurdelysé, encore visible aujourd'hui. Le roi Philippe a bien envisagé de se séparer de son épouse et il s’est bien réconcilié avec elle comme je le raconte dans le livre, après la manifestation des pauvres de Paris. Il ne semble cependant pas qu’un certain Vladham lui eut soufflé cette idée. Il est peu probable que Bertran de Born et Chrétien de Troyes se soient côtoyés, même s’ils furent contemporains et encore moins qu’ils soient parents des seigneurs de Châlus.

Affaires Byzantines et en Géorgie

La conquête du pouvoir par Andronic fut aussi sanglante que je le rapporte. La reine Thamar de Géorgie n’est pas un personnage imaginaire. Elle fut réellement le souverain de ce pays qui connut sous son règne son « âge d’’or ». Par contre les historiens n’ont pas signalé l’existence de son éventuel garde du corps dénommé Pierre, injustice qu’il m’a fallu réparer.

La guerre des frères

Fut bien aussi âpre que je le rapporte. Les épisodes en Limousin et le siège de Limoges furent tels que rapportés dans le livre. Seule la mort d’Henri le Jeune à Martel mit un terme à cette querelle. Les propos que j’attribue à Bertran de Born sont fidèles aux textes qui nous sont parvenus.

Affaires en Terre-Sainte

Le Baillant d’Ibelin, seigneur de Rama et de Napelouse, que je décris dans le livre a belle et bien existé. Je lui ai attribué un cousin nommé Baudoin, lui aussi seigneur d’Ibelin, qui en fait était son frère. J’ai décrit fidèlement la manière dont Saladin a conquis le nord de la Syrie et Alep, même si la participation d’un certain Munqidh, émir de Shaïzar n’est pas avérée à ses côtés.

 

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